A New York, Tomàs Alonso synthétise les icônes du design

Du 10 au 14 novembre, les visiteurs du salon Art+Design à New York vont découvrir le « Contemporary Salon » du designer Tomàs Alonso sur le stand de la galerie bruxelloise Victor Hunt. Un véritable baromètre du design contemporain.

En 2016, dans le monde du design en édition limitée, le tapis rivalise avec certaines toiles d’art contemporain. Ces jeux de couleurs et de volumes, c’est le damier contemporain de sensations uniques qui s’invitent dans les nouveaux intérieurs bourgeois.
En 2016, dans le monde du design en édition limitée, le tapis rivalise avec certaines toiles d’art contemporain. Ces jeux de couleurs et de volumes, c’est le damier contemporain de sensations uniques qui s’invitent dans les nouveaux intérieurs bourgeois.

L’idée du designer Tomàs Alonso n’est pas modeste : rivaliser avec les sommets du design du XXe siècle. En le sachant et en le disant ! Comme cela attire l’attention, il ne faut rien céder côté qualité mais aussi convaincre par le design et une esthétique qui pioche dans le vocabulaire du passé pour proposer une version contemporaine de ces codes.

Un peu comme l’architecture de Renzo Piano, le design contemporain se fait de plus en plus léger à mesure qu’il s’élève… Cette lampe s’inspire des années 80 mais sans verser dans la pâle copie. Nous sommes bel et bien en face d’une création originale !
Un peu comme l’architecture de Renzo Piano, le design contemporain se fait de plus en plus léger à mesure qu’il s’élève… Cette lampe s’inspire des années 80 mais sans verser dans la pâle copie. Nous sommes bel et bien en face d’une création originale !

Le projet du designer basé à Londres, présenté par l’incontournable galerie Victor-Hunt de Bruxelles, propose un avant-goût de la résidence Vaalbeek. Cette maison bâtie en pleine campagne belge est en train d’être entièrement réaménagée. A l’intérieur, Tomàs Alonso est responsable de presque tout. Il travaille ainsi comme les ensembliers d’autrefois. A l’automne 2017, on verra si la résidence Vaalbeek exprime la quintessence de notre époque. A l’instar par exemple de la maison de verre de Pierre Chareau qui parle encore si bien aujourd’hui des années 1930…

Pour les tables basses, le marbre est de mise, comme depuis toujours en Italie, c’est-à-dire sans complexe ni peur du côté pierre tombale. La table est elle même recouverte d’objets en marbre, comme si elle snobait les livres qui y trouvent habituellement place. Les fauteuils rappellent les sièges de direction de Le Corbusier. Quant à la lampe, elle est totalement intemporelle…
Pour les tables basses, le marbre est de mise, comme depuis toujours en Italie, c’est-à-dire sans complexe ni peur du côté pierre tombale. La table est elle même recouverte d’objets en marbre, comme si elle snobait les livres qui y trouvent habituellement place. Les fauteuils rappellent les sièges de direction de Le Corbusier. Quant à la lampe, elle est totalement intemporelle…
Dans le séjour présenté à New York, il est excitant de voir le patchwork de styles convoqué par la proximité du petit bureau en marbre veiné et de la chaise en tube et bois. Elle rappelle aussi bien Gerrit Rietveld, issu du mouvement de Stijl, que Mart Stam, le plus célèbre des inconnus du Bauhaus.
Dans le séjour présenté à New York, il est excitant de voir le patchwork de styles convoqué par la proximité du petit bureau en marbre veiné et de la chaise en tube et bois. Elle rappelle aussi bien Gerrit Rietveld, issu du mouvement de Stijl, que Mart Stam, le plus célèbre des inconnus du Bauhaus.

« Art + Design ». Park Avenue Armory, New York du 10 au 14 novembre.

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