Sandra Benhamou, la scénariste à succès

Après dix ans de carrière dans le cinéma (chez Miramax à New York), Sandra Benhamou a commencé par rénover sa maison dans les Hamptons. Le bouche-à-oreille a fait le reste lorsqu’elle est rentrée en France…

Avec l’hôtel Castelbrac, à Dinard (35), Sandra Benhamou a réveillé l’univers de la déco made in France. Elle associe du vintage italien à des meubles qu’elle dessine et à des tons actuels. À ces lieux incarnés, elle aime apporter des éléments perturbateurs, introduire la surprise. Ses chantiers : un appartement à Londres, un cabinet d’avocats à Paris, mais aussi une collection de campings pour le groupe AMAC.

Dans l’appartement haussmannien de la décoratrice, rue de Lille (VIIe), on retrouve son audacieux goût de l’éclectisme et les pièces de mobilier et oeuvres d’art chères à son coeur : table en marbre de Carrare « Eros » d’Angelo Mangiarotti et chaises « Superleggera » de Gio Ponti.
Dans l’appartement haussmannien de la décoratrice, rue de Lille (VIIe), on retrouve son audacieux goût de l’éclectisme et les pièces de mobilier et oeuvres d’art chères à son coeur : table en marbre de Carrare « Eros » d’Angelo Mangiarotti et chaises « Superleggera » de Gio Ponti. Christophe Dugied

Une couleur ?
Terre de Sienne, une couleur chaleureuse qui se marie avec les autres et rappelle la matière.

Un motif ?
Les jeux de graphisme de Mondrian.

Un matériau ?
Je travaille beaucoup avec le verre, le vitrail, en combinant les textures, les opacités.

Une pièce dans la maison ?
La cuisine, parce que c’est une pièce conviviale et que j’aime cuisiner. Qu’elle soit italienne, très technique ou de type bistrot, à chaque fois j’imagine un univers avant d’entamer le dessin.

Une pièce de mobilier ?
Une lampe de Pierre Cardin en verre, éditée par Venini dans les années 70.

Un designer ?
Martino Gamper, avec qui j’ai travaillé. J’aime sa capacité à mélanger couleurs et matériaux et son travail des formes inspiré de Gio Ponti.

Une ville ?
New York, où j’ai rencontré mon mari, vécu le 11 Septembre et où est née ma vocation.

Un restaurant ?
Port Saïd, à Tel Aviv, tenu par Eyal Shani, l’un de mes chefs favoris, qui a ouvert Miznon, à Paris.

Un hôtel ?
Le Palazzo Margherita de Francis Ford Coppola, dans les Pouilles, dessiné par Jacques Grange. Neuf chambres dans un petit village…

Un photographe ?
Je suis collectionneuse et je compte parmi mes photographes fétiches Seydou Keïta, pour son univers très gai et très touchant.

Un artiste ?
Carl Andre, pour son art minimal. J’essaie toujours de guider mes clients vers l’art contemporain. D’ailleurs, il m’arrive de partir d’une pièce d’art pour créer un intérieur.

Un fleuriste ?
Éric Chauvin, pour le côté champêtre et spectaculaire. Au quotidien, Autrefois, à Deauville.

Une boutique ?
Les marchés Paul Bert et Serpette, mais aussi Piasa ; j’y déniche toujours quelque chose.

Un créateur de mode ?
Marni, pour sa créativité. Et Dries Van Noten, dont j’aime les mélanges : couleurs et matières.

Un architecte ?
Carlo Scarpa, ses recherches m’inspirent toujours beaucoup, notamment ses escaliers.

Un bâtiment ?
La villa Cavrois… D’autant que je travaille sur un projet d’appartement dans un immeuble Mallet-Stevens.

Sandra Benhamou a transformé l’ancien aquarium de Dinard en un hôtel 5 étoiles, le Castelbrac.
Sandra Benhamou a transformé l’ancien aquarium de Dinard en un hôtel 5 étoiles, le Castelbrac. Gilles TRILLARD
Dans l’appartement haussmannien de Sandra Benhamou, la suspension « 2109 » de Gino Sarfatti domine le séjour.
Dans l’appartement haussmannien de Sandra Benhamou, la suspension « 2109 » de Gino Sarfatti domine le séjour. A. Bufi
Marcel à Bruxelles ? Un bar à burgers de bon goût, à consommer sur place ou à emporter.
Marcel à Bruxelles ? Un bar à burgers de bon goût, à consommer sur place ou à emporter. DR

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