Près de Parme, Seletti au pays des merveilles

Chacun a sa version de la maison de ses rêves… Pour Stefano Seletti, créateur de la marque de ce mobilier si amusant et si atypique qui porte son nom, c’est une maison en perpétuelle évolution, qui change et grandit avec sa famille et reflète l’ébullition de son imagination et de tous ceux qui nourrissent son label. Aussi onirique qu'un conte de Lewis Carroll.

Stefano Seletti a grandi en Lombardie avec la maison de ses rêves… sous les yeux : « Je l’ai regardée depuis la fenêtre de ma chambre pendant toute mon enfance, explique-t-il, parce que mes parents vivaient exactement de l’autre côté de la rue. Je pensais qu’une fois adulte je déménagerais de toute façon… Mais, comme vous pouvez le constater, j’ai changé d’avis et j’en ai finalement fait ma propre maison de famille. J’ai commencé à y travailler seulement, puis ma compagne, Adriana, y a emménagé avec moi et nous avons continué à l’aménager ensemble. »

La maison en face de laquelle Stefano Seletti a grandi et dont il a longtemps rêvé, avec sa grande véranda en brique rouge aux larges baies vitrées, a fini par devenir la sienne. Il y travaille et y élève ses deux filles avec sa femme, Adriana.
La maison en face de laquelle Stefano Seletti a grandi et dont il a longtemps rêvé, avec sa grande véranda en brique rouge aux larges baies vitrées, a fini par devenir la sienne. Il y travaille et y élève ses deux filles avec sa femme, Adriana. Gianni Basso / Vega MG

L’édifice est composé de deux parties : la résidence familiale proprement dite et la grange attenante, transformée en sorte de maison d’hôte. « La maison principale a été construite au début du XXe siècle et nous l’avons préservée autant que possible. La grange est plus récente, je dirais qu’elle date de l’après-guerre, mais elle avait grand besoin de travaux ! poursuit Stefano. Étant donné qu’elle était totalement différente de la maison ancienne, quant aux matériaux et à la distribution des pièces, nous avons décidé d’accentuer justement cette différence en ayant une approche plus moderne et en utilisant des matériaux plus contemporains. Cela donne aujourd’hui deux atmosphères ; l’une “sent le vécu”, elle est organique, avec des autocollants sur les murs et des histoires dans chaque recoin, tandis que la maison d’hôte est beaucoup plus sobre. On s’y est limités côté couleurs et on lui a donné une atmosphère plus urbaine, tout en restant fidèles à sa structure originelle. »

Dans le salon, le canapé « Nebula Nine » (Diesel with Moroso) est complété par une table basse « Massolo » de Piero Gilardi (1974) pour Gufram, reposant sur un tapis « Phone » de la collection « Seletti Wears Toiletpaper » (Seletti). Au-dessus du canapé, tableau de Petra Schwarz et, sur le mur de gauche, portrait d’Adriana enfant avec sa grand-mère réalisé par Isabelle Tuchband.
Dans le salon, le canapé « Nebula Nine » (Diesel with Moroso) est complété par une table basse « Massolo » de Piero Gilardi (1974) pour Gufram, reposant sur un tapis « Phone » de la collection « Seletti Wears Toiletpaper » (Seletti). Au-dessus du canapé, tableau de Petra Schwarz et, sur le mur de gauche, portrait d’Adriana enfant avec sa grand-mère réalisé par Isabelle Tuchband. Gianni Basso / Vega MG

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