Notre best of de la Stockholm Design Week 2017

En 1899, la Suédoise Ellen Key revendiquait « la beauté pour tous » dans un essai du même nom. Plus d'un siècle plus tard, ce fondement éthique et esthétique caractéristique du design scandinave innerve toujours les nouveautés dévoilées à Stockholm. Cette année, le salon Stockholm Furniture & Light Fair jouait la carte de la complémentarité avec la design week, qui se déployait aux mêmes dates. Flash-back en cinq points forts.

2/ Le portemanteau, superstar du design modeste
L’iconique et modeste tabouret 60, conçu en 1933 par Alvar Aalto, est toujours un best-seller pour Artek. Mais, loin de se reposer sur ses seules archives, la marque finlandaise dévoilait sur l’île de Skeppsholmen le fruit de sa première collaboration avec le designer norvégien Daniel Rybakken. Résultat ? Le miroir en Inox poli 124° et, surtout, le banc-portemanteau Kiila, cette typologie de produit étant, paraît-il, réclamée par les clients du contract « cultivé » que sont, entre autres, les musées et les restaurants. On comprend mieux alors cette soudaine omniprésence de l’objet, de Mr O, signé Neri & Hu pour Offecct, à Pole Position, de Keisuke Kawase. Sans oublier les supports de cintres habilement repensés par Werner Aisslinger pour remplacer les placards dans les chambres de l’hôtel Hobo, qui ouvre ses portes ce printemps dans la capitale suédoise.

« Mr O », le portemanteau revisité par Neri & Hu pour Offecct.
« Mr O », le portemanteau revisité par Neri & Hu pour Offecct. Thomas Harrysson AB
Portemanteau Kiila de Daniel Rybakken (Artek).
Portemanteau Kiila de Daniel Rybakken (Artek). Artek

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