À Lyon, villa en bons thermes

Pas de meilleure position pour contempler la capitale des Gaules : panorama magistral à perte de vue, art de vivre placé sous les auspices bocusiens, bains romains de source contemporaine et l’hédonisme à la clé !

L’histoire de France s’écrit depuis l’altière colline de Fourvière. Là, au creux de l’ancien hôpital de l’Antiquaille – aujourd’hui rénové et réaffecté en appartements –, Jean-Michel Wilmotte, l’architecte, Jacques Grange, le décorateur, et Louis Benech, le jardinier laissent une empreinte dont la ville devrait se souvenir longtemps. Baptisé « la colline qui prie » (en opposition à la Croix-Rousse, « la colline qui travaille »), le site est plus qu’inouï : une vue vertigineuse sur la vallée, une célèbre basilique pour sentinelle, un théâtre antique pour viatique, sans oublier ce musée gallo-romain enfoui depuis quarante ans dans les balmes et gradins en un geste architectural majeur que l’on doit à Bernard Zehrfuss. Autant dire que la barre est haute.

Ce 5-étoiles, installé au cœur de Lyon, bénéficie d’une superbe vue sur l’ancienne capitale des Gaules. Un projet haut de gamme commandé par le groupe Maïa qui y a investi 50 millions d’euros.
Ce 5-étoiles, installé au cœur de Lyon, bénéficie d’une superbe vue sur l’ancienne capitale des Gaules. Un projet haut de gamme commandé par le groupe Maïa qui y a investi 50 millions d’euros. Studio Erick Saillet

La page contemporaine de cette retraite dionysiaque s’ouvre ainsi sous les meilleurs auspices après un chantier de longue haleine commandé par le groupe Maïa et son discret président, Christophe Gruy. Derrière la peau de verre et les modénatures contrariées, chaque chambre s’offre l’éclat de Lyon-Lugdunum filtré par une loggia qui offre, côté pile : le vert des jardins et les vestiges antiques ; et, côté face : le rouge tuilé des toits en surplomb du fleuve.

Décoration signée Jacques Grange pour ce 5-étoiles.
Décoration signée Jacques Grange pour ce 5-étoiles. Studio Erick Saillet

Trente-sept clés flirtent avec ce bon goût à la française que Grange connaît sur le bout des doigts, convoquant l’Art déco, ici, la paille japonaise, là, le verre de Saint-Just et le marbre de Carrare en second jour, actualisés par l’anamorphose des têtes de lit et la tension des lignes. Les voûtes poétisent un cloître moderne, un jardin de curé un brin sauvage ; les thermes d’hier se rappellent à notre reconnaissance faciale et les faveurs du homard-tête de veau (HTV pour les intimes !) du chef Christian Têtedoie ne nécessitent que de traverser le lobby. S’ajoute, en préambule, un transfert de luxe en coupé Tesla dernier cri depuis Lyon-Perrache, plus court chemin vers ce nirvana. Villa Maïa (@villamaia_lyon) ? Un alléluia, deux Ave Maria… et au lit !

Villa Maïa
À partir de 545 € la nuit en chambre double avec petit déjeuner
8, rue du Professeur-Pierre-Marion, 69005 Lyon
Tél. : 04 78 16 01 01
Villa-maia.com

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