Fotofever : un pied dans la photo au Carrousel du Louvre

Fotofever et Roche Bobois s’associent pour présenter « L’appartement du collectionneur », nouvelle antichambre de ce salon dédié à la photographie contemporaine au Carrousel du Louvre.

Quatre-vingts galeries, mille clichés, cent cinquante artistes émergents. Du 10 au 12 novembre, en marge de Paris Photo, Fotofever expose au Carrousel du Louvre des œuvres plus abordables à l’attention des collectionneurs en herbe et de tous ceux qui ont envie de parier sur les grands noms de demain : « Start to collect » est sa base-line.

Magic Hour de Daisuke Takakura.
Magic Hour de Daisuke Takakura. Daisuke Takakura

À l’occasion de la sixième édition de ce salon, Roche Bobois s’associe à l’événement en présentant « L’appartement du collectionneur », cinq pièces réparties sur une surface de 200 m2 située à l’entrée du parcours. Un bureau, un petit salon, un coin bibliothèque… Dans chacune, des tirages vont cohabiter avec le mobilier Roche Bobois, comme ce fut déjà le cas récemment au showroom de la marque, à Saint-Germain-des-Prés.

Pietas 3 de Beba Stoppani.
Pietas 3 de Beba Stoppani. Beba Stoppani

Selon Élizabeth Leriche, la scénographe du projet, « l’idée est d’inviter le visiteur à s’approprier les photos comme s’il était chez lui ». Mais, attention ! Pas question de traîner sur le canapé Bubble ou la chaise Arum de Sacha Lakic. « L’appartement du collectionneur » est avant tout une mise en scène qui doit donner envie d’investir dans le travail des jeunes talents défendus par Fotofever. Christophe Beauregard, par exemple, verra sa série de personnages aux visages cachés, « It’s Getting Dark », accrochée au-dessus du mobilier de Lakic, dans l’entrée de « l’appartement ».

Cage d’escalier de l’école du Bauhaus à Dessau de Yuna Yagi.
Cage d’escalier de l’école du Bauhaus à Dessau de Yuna Yagi. Yuna Yagi

Dans la salle à manger, les reflets des glaciers de l’Italienne Beba Stoppani trouveront un écho dans ceux d’un buffet en verre. Quant aux images d’architecture (de l’école du Bauhaus de Walter Gropius, entre autres) de la Japonaise Yuna Yagi, elles orneront les murs d’un bureau ainsi que ceux d’un espace lounge, également meublé avec des pièces Roche Bobois. « Depuis six ans, nous soutenons la création contemporaine en donnant envie aux gens de démarrer une collection », résume de son côté Cécile Schall, la fondatrice de Fotofever, qui n’invite que des galeries proposant des œuvres, c’est-à-dire des tirages limités à trente exemplaires. Leur prix ? De 320 € à 5 000 €. Être accessible est l’un des objectifs du salon qui, notamment à travers « L’appartement du collectionneur », crée une véritable initiative.

Let it Be, série « Are We Good Enough », de Lakin Ogunbanwo (2016).
Let it Be, série « Are We Good Enough », de Lakin Ogunbanwo (2016).

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