Fabrizio Casiraghi, doublement chic

Ce Milanais a étudié l’architecture et l’urbanisme à la fameuse faculté Politecnico, fait ses armes chez Dominique Perrault puis au Dimore Studio avant de fonder son agence, à Paris, en 2015. De Gabriella Crespi à Madeleine Castaing ou Gio Ponti, ses influences font sans cesse l’aller-retour entre la France et l’Italie des 70’s. Un café Claus rive gauche, des boutiques Kenzo (Haut-Marais) et Aurélie Bidermann (Ier) en sont l’illustration.

Un motif ?
Les triangles. Particulièrement ceux des grilles de la Casa degli Atellani à Milan.

Depuis 2015, Fabrizio Casiraghi est à la tête de son agence installée dans le IIIe arrondissement de la capitale.
Depuis 2015, Fabrizio Casiraghi est à la tête de son agence installée dans le IIIe arrondissement de la capitale. Romain Laprade

Un matériau ?
La laque. J’aime beaucoup les laques japonaise et chinoise mais aussi le travail de Gaston Suisse sur ses magnifiques boîtes.

Une pièce de la maison ?
Un salon chaleureux avec un éclairage tamisé, une cheminée, une grande bibliothèque remplie de livres et d’objets, des canapés très confortables et doux et un grand tapis unifiant l’ensemble.

Claus, le spécialiste du petit déjeuner, a confié au Milanais sa boutique germanopratine. La Vienne autrichienne n’est pas loin.
Claus, le spécialiste du petit déjeuner, a confié au Milanais sa boutique germanopratine. La Vienne autrichienne n’est pas loin. Yann Deret

Un meuble ?
Ce serait une table basse au milieu d’un salon, recouverte de livres et d’objets qui évoquent le voyage.

Un designer ?
Les créations d’Osanna Visconti Di Modrone représentent la quintessence de la « milanaisité » dans une fusion aristocratique du bronze et de l’épure parfaite.

La boutique Aurélie Bidermann, rue Royale (Ier), imaginée par l’architecte comme « une ancienne demeure française ».
La boutique Aurélie Bidermann, rue Royale (Ier), imaginée par l’architecte comme « une ancienne demeure française ». DR

Une ville ?
Mexico. Se balader dans les quartiers de Polanco et Condesa, visiter les réalisations du maître des maîtres, Luis Barragán, dîner chez Rosetta ou découvrir la scène culturelle et créative en font, selon moi, l’une des villes les plus inspirantes du monde en ce moment.

Un quartier ?
Le quartier de Brera, à Milan, ses rues, les jardins cachés derrière les portes cochères, la basilique San Simpliciano, les sublimes bâtiments sixties de Luigi Caccia Dominioni et le restaurant Latteria San Marco.

La pinacothèque de Brera, inaugurée dans un ancien palais de la ville en 1809, par Napoléon.
La pinacothèque de Brera, inaugurée dans un ancien palais de la ville en 1809, par Napoléon. DR

Un hôtel ?
Il y a cette résidence viennoise, à Brixen, dans le Sud-Tyrol italien : l’Hotel Elephant. Quand j’étais plus jeune, chaque mois de septembre, nous y passions beaucoup de temps avec ma famille.