Dans les cuisines de De Dietrich

Plongée au cœur d’un savoir-faire français ancestral, dans l’usine de Vendôme qui produit hottes, fours et tables de cuisson pour la plus française des marques d’électroménager qui rayonne dans le monde entier…

Rares sont les entreprises industrielles qui peuvent se prévaloir de plus de trois cents ans d’histoire. De Dietrich compte parmi celles-ci. La marque d’électroménager haut de gamme du groupe Brandt France (Brandt, Sauter, Vedette), repris en 2014 par le groupe algérien Cevital, trouve son origine en 1684, en Alsace. Jean de Dietrich rachète alors une forge à Jaegerthal, au nord de Strasbourg. L’entreprise familiale fait ses premiers pas dans l’univers de la cuisson domestique dès le début du XIXe siècle. Depuis lors, la société a entrepris un ballet ininterrompu de créations, d’innovations et de technologie. En 1990, De Dietrich adapte l’induction aux plaques de cuisson. En 1994, elle innove avec le four double et vapeur. En 2010, elle crée la table à induction Piano, 100 % zone libre. Puis, en 2013, arrive l’Horizone Chef, qui offre quatre modes de cuisson différents, sait détecter et suivre les mouvements des récipients. Chez De Dietrich, l’innovation est une seconde nature, tout comme l’est le soin porté à la qualité. Des atouts que confirme le chef Pierre Gagnaire : « Nous sommes partenaires depuis 2007. De Dietrich est une marque que j’apprécie pour ses valeurs humaines, son savoir-faire, sa capacité d’écoute et de prise en compte des remarques que je peux faire sur leurs produits. C’est une entreprise honnête et l’une des rares avec lesquelles je me suis engagé. Et puis la production est française. Cela devient assez rare pour le souligner et le défendre. » La Galerie De Dietrich de la rue de la Pépinière à Paris, imaginée par Jean-Philippe Nuel, accueille d’ailleurs le Grand Cercle, une cuisine où Pierre Gagnaire officie régulièrement.

Qualité à tous les niveaux
À l’usine de Vendôme, créée en 1964, cette recherche de perfection est palpable. Chacun des deux cents salariés s’affaire pour que hottes, fours et tables soient irréprochables et à la hauteur de la réputation séculaire de la marque. Depuis le choix de l’Inox, qui arrive en énormes bobines découpées sur place, à la connectique, elle aussi fabriquée par un département spécifique dans l’enceinte même de l’usine, en passant par toutes les étapes de fabrication, De Dietrich met un point d’honneur à produire des appareils haut de gamme, au fini impeccable. Même si le lieu reste un site de production industriel, l’importance du geste humain est capital. Ici, tout est vérifié, contrôlé, à chaque étape de la fabrication. Après la découpe des plaques de métal en pièces qui formeront une hotte par exemple, chaque plaque est inspectée et nettoyée de tout résidu. Pour le pliage, le marquage est réalisé au poinçon en cuivre, car seul ce matériau ne raye pas l’Inox. Les fûts et composants des hottes formées par pliage sont alors brossés au papier de verre de divers grains et dans le sens du fil de l’Inox pour le respecter et faire disparaître les aspérités.

Aucune pièce ne sort de l’usine sans être scrupuleusement vérifiée au plan esthétique et fonctionnel, par un essai de tous les programmes. Alors que d’autres fabricants ne testent souvent que de manière aléatoire quelques produits fabriqués, ici, fours, hottes ou plaques de cuisson sont passés individuellement au crible avant d’être expédiés partout dans le monde. C’est à ce prix que n’importe quel consommateur, qu’il soit français, européen ou qu’il habite Shanghai et en visite le showroom (ouvert depuis 2012), peut être assuré d’un niveau de qualité égal offert par cette entreprise trois fois centenaire, certifiée Origine France Garantie depuis 2013.

Retrouvez le diaporama de notre photographe Adeline Bommart :

Diaporama : De Dietrich côté cuisine

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