Un vent de tendances souffle à la biennale Intérieur

Avec plus de 40 000 m2 d’espaces d’exposition à Courtrai (Belgique), Interieur est un événement culturel commercial et expérimental pour découvrir le design de demain. Du 14 au 23 octobre, cette « agora du design » revient à la frontière franco-flamande avec ses originalités. Demandez le programme !

Depuis 1968, la biennale Interieur révèle aux acheteurs, architectes, prescripteurs européens et au public les nouvelles tendances en matière d’aménagement d’intérieur. Au fil des ans, ce rendez-vous hybride, entre le salon Maison & Objet et le London Design Festival, s’est bâti une réputation internationale.

Cette année, au commissariat de sa 25e édition anniversaire, l’influent bureau d’architecte belge OFFICE Kersten Geers David Van Severen réinvestit les salles de congrès de Kortrijk Xpo, qu’il avait dessinées en 2009. Le duo y délaisse les classiques stands pour offrir aux grandes marques d’outre-Quiévrain et du monde entier des espaces d’exposition scénographiés « comme des intérieurs » (sic), le tout complété par des expositions d’architectes et designers de renom (Moritz Küng ou Philippe Rahm). Des ouvertures nocturnes (Design Circus), un magasin éphémère pour acquérir les nouveautés dès leur présentation aux professionnels (Shop of the future), un parcours en ville au musée Texture pour le design textile et cinq bars inédits créés par les lauréats des Interieur Awards (catégorie espaces) sont aussi attendus.

Dimitri Bähler.
Dimitri Bähler. Anja Fonseka

Avec le prix du Designer de l’année (décerné en 2015 à la designer belge Marina Bautier, dont la marque éponyme rencontre le succès), ce concours distingue cette année le Suisse Dimitri Bähler (également fêté et exposé à la Villa Noailles cet été) pour ses objets multi-usages questionnant la fonctionnalité. C’est à ces volontés de consolider Interieur en un événement référent et prospectif que répond la nouvelle identité graphique du rendez-vous, notamment inspirée du Marshmallow Sofa de George Nelson (1956) : une autre référence atypique.