Christian Werner rempile chez Duravit

Le designer allemand retrouve ses compatriotes de Duravit pour une seconde collaboration qui permet de valoriser les innovations de la marque.

« L-Cube » est votre seconde collaboration avec Duravit. Quel en est l’esprit ?
J’ai commencé à travailler avec Duravit en 2010 sur la collection de meubles « Ketho ». Cette nouvelle collaboration porte également sur une série de meubles, « L-Cube », qui vient compléter le portfolio du fabricant et qui fonctionne avec les diverses vasques Duravit. L’idée du projet était de travailler sur l’épaisseur des éléments, de la réduire au minimum sans tomber dans le minimalisme. Je voulais conserver une certaine émotion, une forme de sensualité également. Cela me semble important dans la salle de bains, qui est un lieu de contemplation.

L’espace entre la vasque et le haut du meuble, est-ce ce qui fait sa signature ?
Oui, j’ai trouvé intéressant d’exploiter ce bandeau en retrait entre la céramique et le meuble, d’en faire l’idée de base de « L-Cube ». Cela apporte de la légèreté à l’ensemble. Mais « L-Cube » est aussi la première série associée à la technologie C-Bonded, qui a nécessité trois années de recherche et développement. Elle permet de fusionner le meuble avec la vasque de la collection « Darling New », réalisée pour la première fois en Duraceram.

Le designer Christian Werner.
Le designer Christian Werner. U.Seidel Fotodesign GMBH

Quel rapport entretenez-vous avec Duravit ?
En tant que designer, il faut s’efforcer de conserver l’esprit ouvert, ne pas hésiter à remettre en question ce qui a toujours été. J’ai la chance de travailler chez Duravit avec des techniciens de haut niveau qui prennent leur rôle à cœur.

La salle de bains est-elle un terrain de jeu difficile pour un designer, aussi expérimenté soit-il ?
J’ai beaucoup travaillé par le passé dans l’architecture d’intérieur : j’ai par exemple réalisé de nombreux magasins pour Ligne Roset dans le monde et cela m’aide pour appréhender la salle de bains. Car elle reste un espace difficile à travailler, parce que très technique. De plus, elle concentre un grand nombre d’éléments et de fonctions très disparates qu’il faut réussir à comprendre et à ­combiner. Mais c’est ce qui en fait tout l’intérêt.