USM Haller, une icône du design dans la lumière

Signer un bâtiment relève pour les architectes d'une grande responsabilité. C'est sûrement pourquoi ils sont les premiers prescripteurs du système USM Haller, conçu en 1961 par un entrepreneur et… un architecte. Cet outil premium, né comme une extension d'un projet de construction, développe néanmoins régulièrement de nouvelles possibilités qui renforcent sa pérennité. Dernière innovation, une mise en lumière sans fils ni ampoules apparents…

Souvent fan varie… De fait, le profil des lieux qui ont opté pour le système USM Haller est très divers : un club nautique de Saint-Tropez ou la boutique de la grotte de Lascaux. Ici ou dans n’importe quel (beau) siège d’entreprise, impossible de dater un aménagement USM en le découvrant sur une photo. « Seules l’allure des téléphones ou l’absence d’ordinateurs fournissent des indices », s’amuse Laurent Crochet, le patron d’USM France.

Bureau aménagé avec le système USM Haller.
Bureau aménagé avec le système USM Haller. USM

À Paris, dans la salle de réunion du showroom USM, rue de Bourgogne (VIIe), les rangements blancs militent à eux seuls pour la logique du produit. Comme ils comportent une rangée de présentoirs à journaux, c’est toute une revue de presse qui s’étale à l’horizontale, avec le stock de numéros rangé derrière. En cas de déménagement, ce meuble peut être transformé en bibliothèque, plus haute ou plus large, qu’importe. Avec ce genre d’atout, la pérennité de ce mobilier s’explique. Pourtant, même la marque la mieux installée du monde, connue pour une recette qui a fait ses preuves, doit innover pour durer.

La boutique du Centre international de l’art pariétal de Lascaux (24). Dans ce vaste ensemble dessiné par Snøhetta, les meubles d’USM ont trouvé naturellement leur place. Cloisons, bibliothèques, meubles bas, étagères, tables… La structure de l’« USM Haller » démontre sa flexibilité et son élégance.
La boutique du Centre international de l’art pariétal de Lascaux (24). Dans ce vaste ensemble dessiné par Snøhetta, les meubles d’USM ont trouvé naturellement leur place. Cloisons, bibliothèques, meubles bas, étagères, tables… La structure de l’« USM Haller » démontre sa flexibilité et son élégance. Christophe Glaudel

La nouveauté du dernier Salone correspond surtout à une vraie nécessité, celle d’éclairer. Évidemment, les rangements d’USM pouvaient déjà être illuminés quand il s’agissait de vitrines. « C’était un petit système avec fils et branchements qui couraient le long de l’un des montants. On y clipsait des spots directionnels qui s’ajoutaient à l’ensemble », rappelle Laurent Crochet. Pour aller plus loin, USM a fait disparaître aussi bien les fils que les sources lumineuses.

Avec le système Haller E, USM apporte la lumière, mais sans les fils. Une mise en scène façon cabinet de collectionneur à découvrir dans le showroom parisien d’USM jusqu’au 7 décembre.  
Avec le système Haller E, USM apporte la lumière, mais sans les fils. Une mise en scène façon cabinet de collectionneur à découvrir dans le showroom parisien d’USM jusqu’au 7 décembre.   USM

Désormais, le fil des LED est intégré à même le tube d’acier qui contient un diffuseur. Et ça marche parce que le tube d’acier et la plaque de tôle, c’est l’ADN du système USM. Assemblés, tubes et plaques composent des carrés ou des rectangles. C’est donc à travers la structure même du rangement que le courant passe. « En soit, le principe est simplissime. Le fil n’apparaît que pour rentrer dans la prise. Il y a aussi un transformateur et un variateur avec une petite pédale pour allumer le meuble », décrit Laurent Crochet en fermant un tiroir – qui peut désormais lui aussi s’éclairer.

Cette année, USM a placé des LED à même les tube d’acier de son système Haller.
Cette année, USM a placé des LED à même les tube d’acier de son système Haller. DR

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