Kyoto Contemporary, quand le design français rencontre l’artisanat japonais

Chargé de réunir artisans japonais et designers français, le programme « Kyoto Contemporary » expose le résultat de sa quatrième édition. IDEAT passe en revue huit objets comme autant de ponts culturels.

A deux pas de la place de la Bastille, les Ateliers de Paris accueillent actuellement Kyoto Contemporary. Dans cette expo-vente, la créativité parisienne rencontre les savoir-faire séculaires d’artisans kyotoïtes à travers une série de pièces conçues par la nouvelle génération de designers français.

Théophile Besson x Asada. 1 600 € le m2.
Théophile Besson x Asada. 1 600 € le m2. kyoto contemporary

> Qu’il s’agisse de porcelaine de Limoges, de céramiques de Lisbonne ou de cuir de buffle, Théophile Besson s’approprie les matières artisanales pour chacune de ses réalisations. Associé au dernier fabricant de kyogawara, les tuiles traditionnelles typiques de Kyoto, il signe cette fois une décoration murale à partir de carreaux de céramiques sérigraphiés dont la finition argentée évoque la couleur des toits japonais.


Atelier Pelpell x Kobori. De 2 000 à 5 000 € suivant les finitions.
Atelier Pelpell x Kobori. De 2 000 à 5 000 € suivant les finitions. kyoto contemporary

> Fondateurs de l’Atelier Pelpell, les adeptes du sur-mesure que sont Céline Pelcé et Géraud Pellottiero se sont permis de revisiter les traditionnels autels bouddhistes grâce à l’expertise de Kobori, une firme spécialisée dans ce domaine depuis 1775. A poser ou à suspendre au mur, la petite boîte imaginée se déplie pour dévoiler deux étagères à utiliser comme « support poétique » pour tous ceux qui veulent l’utiliser dans un but plus profane…


Pierre Charrié x Sagaraden Nomura. Prix sur demande.
Pierre Charrié x Sagaraden Nomura. Prix sur demande. kyoto contemporary

Sonores, olfactifs ou interactifs, les objets de Pierre Charrié sont toujours d’une grande poésie. Avec le miroir à poser Vison-Visu, le lauréat du Grand Prix de la Création de la Ville de Paris ne déroge pas à la règle et emploie la symétrie pour sublimer l’art du raden. Une technique traditionnelle qui associe la laque à des incrustations de coquillages que l’atelier Sagaraden Nomura est désormais l’un des derniers à pratiquer.