Emu : la dolce vita à la pointe de l’outdoor

Ambassadrice de la culture italienne en plein air, Emu considère le jardin comme la cinquième pièce de la maison. Mix de matières, souplesse d’usages, collaborations design : sa marque de fabrique éclate cette année encore. La preuve par trois collections d’extérieur, qui ne déméritent pas en intérieur.

Depuis près de soixante-dix ans, Emu crée l’émotion. Avec l’usinage du métal pour cœur de métier, l’entreprise italienne n’a eu de cesse d’innover. Jouxtant son usine de Marsciano, un centre de recherche et développement peaufine son expertise technique, à la faveur d’une fabrication respectueuse de l’environnement. Et, loin de son Ombrie d’ancrage, les plus grands noms du design insufflent leur inspiration à cette créativité durable. D’où la place de choix qu’occupe son mobilier d’extérieur, sur le marché mondial. Hôtels comme résidences privées succombent à ce savoir-faire made in Italy, stylé, confortable, modulable ou encore empilable. Autant d’atouts et d’atours qui harmonisent chaque collection, à l’identité distinctive. Ou comment asseoir la personnalité d’un balcon, d’une terrasse, d’une véranda ou encore d’un jardin, en tout temps et par tous les temps.

« Carousel », deux fauteuils qui font l’attraction

Nommé designer de l’année au salon Maison & Objet à Paris début 2019, le designer allemand Sebastian Herkner, signe cette nouvelle collection. Elle associe un fauteuil de repas et un fauteuil de salon, reconnaissables par leur accoudoir enveloppant en tubulaire d’aluminium. Moulé en trois dimensions, il met à profit une structure en chevalet, auquel sont assemblés assise et dossier. Cette forme pure combine emboutissage et soudure de haute technologie, qui concourent notamment à une résistance élevée. Par ce tour de force, aussi esthétique qu’ergonomique, ces lignes assoient une intimité généreuse.

« Carousel », deux versions d’un fauteuil aux courbes enveloppantes.
« Carousel », deux versions d’un fauteuil aux courbes enveloppantes.

Leurs courbes gagnent en charme grâce à la variété de coques, multipliant les motifs de tramage : cordage plat, tressage serré et variante carrée. Ajoutez une structure blanc mat, marron d’Inde, ciment ou bleu foncé… Une  coque chinée ivoire, marron ou gris, rehaussée de coussins assortis… Selon les combinaisons, les fauteuils campent tantôt un air d’hacienda, tantôt un chic plus urbain. En tissu technique, une quatrième version pare le petit fauteuil de repas à tous les temps. Hydrofuge, le propylène en fibre Fiber Fill ne tangue ni dans un environnement marin, ni dans des conditions climatiques extrêmes.

Avec ce manège d’éléments hauts en couleurs, la collection « Carousel » fait l’attraction.

« RioR50 », une collection iconique

C’est à un duo aux grands écarts artistiques et géographiques que l’on doit cette collection anniversaire. C’est un hommage au plus iconique des sièges Emu, produit à plus de huit millions d’exemplaires. Pour fêter les 50 ans de son hit, l’entreprise a fait appel à Anton Cristelle et Emanuel Gargano. Respectivement new-yorkais et italien, l’un est basé à Rome et l’autre à Londres.  Tous deux embrassant l’architecture, quand ce n’est le design, entre l’art contemporain et le graphisme. De cet éclectisme éclairé est né une collection complète de sièges. Celle-ci se compose d’une chaise, d’un petit fauteuil de repas, d’un fauteuil de salon, de sa version à bascule, d’un tabouret et, pour faire rocker le tout, d’une table basse.

L’intensité feutrée de la version rouge érable de la collection « RioR50 ».
L’intensité feutrée de la version rouge érable de la collection « RioR50 ».

En acier ASFORM, optimisant capacités mécaniques et résistance au poids, son nouveau look est dans le droit fil du classique des années 1970. Celui-ci se démarquait par un plié inédit et original, obtenu par emboutissage du siège. Celui-là réinterprète sa robustesse aérienne par un R bien visible sur le tube d’acier, où se rejoignent l’assise et le dossier. Équilibre entre vides et pleins, ce maillage se révèle très confortable malgré son apparente rigidité. Son art manufacturier met en œuvre des soudures suivant la technologie Ming. Non seulement elles résistent aux sollicitations, mais elles réduisent le risque de rouille. Pour une plus grande précision, le grillage en ronds d’acier est, lui, électro-soudé. Ce design ajouré met en scène de magnifiques projections d’ombres, y compris à l’intérieur. Propice à la détente, le fauteuil à empiètement luge y trouve volontiers ses aises.

Le jeu rythmique de ces lignes se démultiplie sur toutes les notes chromatiques. En bleu marine, blanc mat, marron d’Inde, vert militaire, noir, bleu foncé, fer ancien, rouge érable, rouge écarlate, gris/vert, jaune curry. Cette collection à l’éclat millésimé fera date.

« Como », un naturel intemporel

Avec ses volutes à la géométrie contemporaine, cette autre collection 2020 convoque la mémoire. Entre tiges d’acier et tôle zinguée, recouverte de coussins, sa plénitude trouve son élégance dans ses vides. Comme si le temps était suspendu de la chaise au petit fauteuil de repas, d’un second fauteuil de repas à dossier haut à un fauteuil de salon, sans compter un canapé aussi gracile que solide.

La version blanc glace de la collection « Como » enchante l’extérieur de son charme intemporel.
La version blanc glace de la collection « Como » enchante l’extérieur de son charme intemporel.

Ce n’est pas un hasard si Emu a confié sa conception au studio Angeletti Ruzza, multi-primé pour sa vision du design éthique et sensible. A la recherche d’harmonie et de beauté, leurs objets essentiels et proches des gens sont capables d’exister dans le temps. Néo-rural par conviction, ce duo sait tirer parti des procédés de production dernier cri pour mettre en œuvre leur poésie naturelle.
Ainsi naît aujourd’hui un classique Emu : en fer ancien, noir, blanc glace ou marron d’Inde. Nul doute que la collection a déjà une âme, pour longtemps.

> Découvrir l’ensemble des collections sur le site d’Emu.