Depuis l’ouverture de son studio Fuseprojects en 1999, Yves Béhar est devenu le designer star de la Silicon Valley. Basé à San Francisco, on lui doit des projets emblématiques comme l’ordinateur portable OLPC conçu pour combler la fracture numérique avec les pays émergents ou, plus récemment, la TV The Frame de Samsung, qui se transforme en œuvre d’art quand on ne l’utilise pas.
Des projets visionnaires
Au micro d’IDEAT, le natif de Lausanne revient sur sa vision de son métier à l’heure de l’urgence écologique et de la crise sanitaire qui a contraint ses équipes au télétravail depuis plus d’un an. L’occasion de lever le voile sur des projets visionnaires qu’il est en train de mener à bien, comme la station sous-marine internationale Proteus, réalisée avec le spécialiste des océans Fabien Cousteau, ou les lunettes en plastique recyclé dans les océans qu’il a dessinées pour l’ONG néerlandaise The Ocean Cleanup.
L’influence d’Enzo Mari sur Yves Béhar
L’occasion également de faire le bilan de vingt ans d’exercice du design au cœur de l’éco-système californien. Le designer sort en effet ces jours-ci une monographie rétrospective chez Thames & Hudson, où il analyse son parcours à travers les grandes thématiques qui irriguent le travail de son studio et de ses 50 collaborateurs. L’occasion enfin de revenir sur un de ses maîtres dans le design, Enzo Mari, récemment décédé et dont l’influence sur Yves Béhar fut immense.
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> A Lire : Yves Béhar: Designing Ideas; Twenty Years of Fuseproject, Thames & Hudson, 85 € (en anglais).
