Avec « Autoscopie », Maison Dada convoque Michel Gondry et Salvador Dalí

Fidèle à son esprit décalé et inattendu, l’éditeur présente « Autoscopie », un voyage dans les rouages de l’imagination des créateurs.

Avez-vous déjà voulu savoir ce qu’il se passe dans le cerveau d’un designer ? Si cela vous tente, rendez-vous jusqu’au 18 septembre à l’Ellia Art Gallery, rue de Turenne, à Paris (IVe). Dans le cadre de Paris Design Week, Maison Dada vous y accueille avec « Autoscopie », une exposition qui nous convie à un voyage… dans des esprits féconds. « “Autoscopie” est un terme qui renvoie au dédoublement psychiatrique, explique Thomas Dariel, directeur artistique et designer de Maison Dada. Je lui préfère une autre définition, celle de la distance qu’un créateur met par rapport à son travail et du regard qu’il porte sur celui-ci… C’est l’objet même de cette exposition : offrir au public la possibilité de comprendre, de l’intérieur, le processus créatif. »

A gauche : Parmi les nouveautés présentées par Maison Dada au sein d’une exposition qui nous fait naviguer entre Michel Gondry et Salvador Dalí. A droite : Dondolo, le rocking-chair de Claudio Colucci.
A gauche : Parmi les nouveautés présentées par Maison Dada au sein d’une exposition qui nous fait naviguer entre Michel Gondry et Salvador Dalí. A droite : Dondolo, le rocking-chair de Claudio Colucci. DR

Une exposition à l’Ellia Art Gallery

Pour cela, Thomas Dariel a privilégié à son showroom du boulevard Raspail (VIe) l’Ellia Art Gallery, bâtiment discret en apparence, mais qui révèle un espace de 500 m2 doté d’une hauteur sous plafond de 7 mètres. « C’est la première fois qu’un événement y est organisé dans le cadre de Paris Design Week et je suis heureux de pouvoir faire découvrir ce lieu incroyable, ajoute-t-il. Nous y avons accroché des dessins et d’immenses rubans de papier sur lesquels des textes de créateurs, des notes, des mots seront écrits à l’encre de Chine. Le visiteur sera ainsi invité à circuler parmi ces rubans pour deviner peu à peu leurs intentions, leurs questionnements. »

Trois tables de la collection « Mira », signée Thomas Dariel.
Trois tables de la collection « Mira », signée Thomas Dariel. DR

Une occasion de dévoiler les nouvelles collaborations

Maison Dada en profite bien sûr pour présenter quelques-uns de ses best-sellers parfois revisités, comme la gamme d’assises « Major Tom », de Thomas Dariel, son fauteuil Sumo dans une version canapé, une mise à l’honneur de la marqueterie… L’occasion est aussi donnée de dévoiler les nouvelles collaborations avec Kiki Van Eijk, qui propose sa collection « La Fabrique des rêves », les vases Éclat, de Najma Temsoury, et le rocking-chair Dondolo, de Claudio Colucci, réédition de l’époque des Radi Designers, dont il faisait partie. « Paris Design Week est un événement important, poursuit Thomas Dariel. Il stimule la création, permet de se confronter au public, un peu à la manière d’un comédien sur scène et place Paris dans une dynamique de plus en plus essentielle autour du design. »

> « Autoscopie ou l’incroyable voyage ». À l’Ellia Art Gallery, 10, rue de Turenne, 75004 Paris, jusqu’au 18 septembre, dans le cadre de Paris Design Week. Maisondada.com

Trois pièces fantasmagoriques de « La Fabrique des rêves » de Kiki Van Eijk.
Trois pièces fantasmagoriques de « La Fabrique des rêves » de Kiki Van Eijk. DR