Deejo, le couteau chic qui rend addict

La marque française dépoussière l’art de la table avec ses couteaux élégants aux lames tatouées. Inauguré au printemps, leur tout nouveau configurateur en ligne permet à chacun de personnaliser son outil.

Comment espérer une coupe de viande parfaite sans une lame qui tranche ? Primitif, trivial et familier, le couteau de table Deejo est un ustensile essentiel…

Une lame made in france

Comme un sujet sensible pour puristes qui ne jurent que par un manche en bois naturel et une lame en acier inoxydable affûtée. Avec le couteau de table Deejo (à prononcer « Dis, Joe ! », et pas comme le digestif), les esprits exigeants comme les profanes seront comblés. Installée aux portes de Paris – Bagnolet pour l’administratif et le commercial, Torcy pour l’unité de production et la logistique –, cette entreprise française souffle un vent audacieux dans le milieu de la coutellerie. Aux manettes de cette marque lancée en 2014, Luc Foin et Stéphane Lebeau, deux amis de longue date dont l’objectif était de sortir l’objet de sa zone de confort : « En faire une “conversation piece”, comme on dirait en anglais, un sujet de conversation, un objet remarquable et remarqué. »

A gauche : Couteau composé d’une lame tatouée du motif Art déco, en acier inoxydable poli miroir et d’un manche en bois corail ou padouk. A droite : Lame dentelée gravée Grand Siècle, associée à un manche en olivier.
A gauche : Couteau composé d’une lame tatouée du motif Art déco, en acier inoxydable poli miroir et d’un manche en bois corail ou padouk. A droite : Lame dentelée gravée Grand Siècle, associée à un manche en olivier. Fabrice Poincelet

Une allure audacieuse et élégante

Minimal dans son design, le couteau allie une lame tranchante et un manche en bois légèrement ajouré. Pour lui insuffler un supplément d’âme, les deux associés ont eu l’idée de doter leurs modèles de multiples combinaisons qui se déclinent au gré des goûts et des humeurs. Jouant sur les finitions de l’acier (poli miroir ou titane anthracite), les essences de bois (l’ébène, l’olivier ou le padouk) et l’affûtage (type rasoir ou micro-denté particulièrement plébiscité en Allemagne et aux États-Unis), les couteaux Deejo sont disponibles par sets de deux, quatre ou six pièces.

Et les lames se parent d’une fine gravure au laser qui se décline harmonieusement autour de thèmes variés. Florales avec « Blossom », distinguées avec « Toile de Jouy », graphiques avec « Géométrie » ou « Art déco », ces collections se sont enrichies de nouvelles venues : « Grand Siècle », qui s’inspire de décorations du château de Versailles, et « Japon », influencée par les estampes ukiyo-e.

Le couteau Deejo bouscule nos habitudes, et par voie de conséquence, le monde de la coutellerie française.
Le couteau Deejo bouscule nos habitudes, et par voie de conséquence, le monde de la coutellerie française. Fabrice Poincelet

Cerise sur le gâteau, on peut faire graver une dédicace ou une devise familiale sur le manche. Distribué dans quelque 800 points de vente en France et une trentaine de pays à l’international, Deejo sert aussi les tables gastronomiques des chefs Laurent Peugeot (Le Charlemagne, en Bourgogne) et David Gallienne (Le Jardin des plumes, à Giverny).

> Atelier Deejo. 6, rue des Filles-du-Calvaire, 75003 Paris. Deejo.fr

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