Koyori, quand l’artisanat japonais rencontre le design international

Nouveau sur le marché du design, la marque japonaise propose du mobilier mêlant artisanat nippon et dessins de créateurs internationaux.

À l’occasion de la semaine du design de Milan en juin 2022, KOYORI présentera au Triennale Milano, sa première collection de mobilier. Une série de chaises, dessinée par les frères Bouroullec et une autre pensée par le duo GamFratesi, qui arborent l’ambition de la marque : le recours au meilleur du savoir-faire japonais par des designers contemporains.

KOYORI, entre tradition, innovation et durabilité

A gauche, fauteuil Kawara, à droite, fauteuil Musubi dessinés par Ronan et Erwan Bouroullec pour Koyori.
A gauche, fauteuil Kawara, à droite, fauteuil Musubi dessinés par Ronan et Erwan Bouroullec pour Koyori. Hiroshi Iwasaki

L’esthétique japonaise est au cœur de l’identité de la nouvelle marque. Fine, épurée et attentive aux détails. Son nom en est la confirmation : le « Koyori » est un cordon de papier torsadé, traditionnellement utilisé au Japon pour emballer les cadeaux. Fabriqué à partir de papier washi connu pour sa solidité, il lie l’artisanat japonais au design contemporain.

En s’entourant des principaux fabricants du pays, la maison souhaite porter la culture nippone au regard du monde. Savoir-faire, réflexion sur la beauté, créativité et authenticité : c’est autour de ces éléments que les designers invités à chaque collection imaginent leurs créations.

Des pièces innovantes, dont la vision dépasse les frontières entre l’Orient et l’Occident. Et haut de gamme, conçues comme des objets durables, tant dans le matériau employé que dans la production, entièrement transparente. La patine propre à l’artisanat japonais en a fait la renommée.

D’ailleurs, chez les céramistes, la technique kintsugi permet de redonner vie à des pièces endommagées. En design, les formes simples et les matières robustes offrent un mobilier à l’esthétique intemporel, à transmettre aux générations futures.

Une collection, deux regards

A gauche, fauteuil Miau, à droite chaise Edaha par Gam Fratesi
A gauche, fauteuil Miau, à droite chaise Edaha par Gam Fratesi Hiroshi Iwasaki

C’est dans cette démarche que s’inscrivent les chaises d’Erwan & Ronan Bouroullec et celles de GamFratesi. Aux côtés de fabricants et artisans du pays, ils ont imaginé des assises singulières, inspirées du Japon.

Pour le tandem de designers français, le mobilier pour KOYORI devait refléter le travail collectif. Le dessin épuré des trois chaises exalte ainsi la maitrise de la conception. Le fauteuil Kawara, aux lignes simples et robustes, se détache par sa création en contreplaqué, dont l’essence s’exprime pleinement. C’est le travail sculptural du bois qui ressort pour le fauteuil Musubi. Chaque élément qui le compose est une sculpture à part entière. Enfin, la chaise Shaku aussi minimale que chaleureuse semble traverser l’histoire avec sa silhouette intemporelle.

La collaboration avec KOYORI fut l’occasion pour le duo italo-danois GamFratesi d’interpréter et de révéler le bois sous ses différentes formes. Inspirées par les traditions et le design danois, le dessin de leurs deux sièges est une ode à la nature. Le fauteuil Miau, avec son travail minutieux de bois courbé, appelle le sens du toucher. La douceur de la matière et la structure incurvée évoque, comme son nom, la forme féline. La chaise Edaha est, quant à elle, un hommage à la nature. Comme une branche soutient une feuille, l’assise semble suspendue, délicatement tenue par la structure.

Une première collection qui répond pleinement à l’ambition de KOYORI : proposer un design moderne, inscrit dans la tradition japonaise, et promis à une vie indéfinie.

> Collection Koyori à découvrir dès le mois de juin 2022 ici.