Balzac Paris ouvre sa première boutique !

Associer lignes et matériaux intemporels à un regard contemporain sur le shopping… la marque de vêtements passe avec succès du numérique à une boutique physique dans un écrin qui jongle avec les codes mode et déco.

Comment traduire dans une boutique physique les valeurs d’une marque jusqu’alors numérique ? Les fondateurs de la ligne de vêtements Balzac Paris se sont replongés dans leurs fondamentaux : une attention réelle aux détails, des imprimés iconiques (le léopard), de la responsabilité environnementale (les collections sont fabriquées en Espagne et au Portugal dans des matériaux nobles) et de l’impertinence…

Pour cette dernière valeur, ils n’ont pas cédé aux sirènes des quartiers de la mode et ont préféré la compagnie de restos cool et de bars à cocktails, à l’angle d’une impasse, suivant davantage leur instinct qu’un plan marketing. Ils ont ainsi déniché un très vaste espace de 500 m2, aménagé par la jeune agence RMGB (le duo d’architectes d’intérieur Guillaume Gibert et Baptiste Rischmann).

Une boutique tant attendue

Chrysoline de Gastines et Charles Fourmaux, deux des fondateurs, à la veille de l’ouverture de leur boutique.
Chrysoline de Gastines et Charles Fourmaux, deux des fondateurs, à la veille de l’ouverture de leur boutique. Jeanne Perrotte

Pour cette immersion in real life, l’équipe de Balzac a titillé les quatre sens de ses fans. « Nos visiteurs sont accueillis par l’odeur de notre parfum Honorine, puis c’est la vue qui est engagée avec notre immense canapé léopard et son imprimé iconique que l’on retrouve sur la plupart de nos modèles, détaille Chrysoline de Gastines, cofondatrice de Balzac Paris.

«Évidemment, le toucher est le sens que nous sollicitons le plus, car jusqu’à maintenant, tout se passait en ligne. Ici, nos clientes pourront éprouver la qualité d’une maille ou d’un coton. Enfin, dans les cabines d’essayage, imaginées comme d’agréables écrins avec miroirs XXL, rideaux crème et poufs, nous diffuserons de courts enregistrements sur les coulisses de la création d’un vêtement par exemple. »

Depuis le kiosque, vue plongeante sur la forêt d’abat-jours Rice Paper (Hay).
Depuis le kiosque, vue plongeante sur la forêt d’abat-jours Rice Paper (Hay). Jeanne Perrotte

Chrysoline se réjouit de cette enseigne spacieuse et lumineuse « avec des vitrines plus grandes que celles des Galeries Lafayette ». Un lieu à l’esprit vintage, porté par des meubles de travail réalisés sur mesure pour accueillir les collections, une porte en verre cannelé et sablé, des tables en chêne teinté et, au fond, un kiosque conçu comme un comptoir de vente d’autrefois où l’on vient retirer directement ses commandes passées sur Internet et où l’on peut aussi faire repriser ses habits et sa maroquinerie. Un espace intemporel au goût sûr dans lequel on espère trouver bientôt une ligne maison. « Une piste que nous explorons », avoue en souriant Chrysoline.

> Balzac Paris. 82, rue d’Hauteville, 75010 Paris. Balzac-paris.fr